A tort, de nombreux parents pensent que le cyberharcèlement est moins grave que le harcèlement « classique ». Mais même s’il n’est pas directement question ici de violence physique, le cyberharcèlement a tout de même un impact psychologique important sur les jeunes. Et comme malheureusement harcèlement classique et cyberharcèlement vont souvent de pair, les conséquences négatives pour les jeunes sont encore plus lourdes.
Pour les victimes, les conséquences peuvent être tant de l’ordre psychologique que physique.
Souvent la victime est envahie de sentiments de culpabilité, d’impuissance et de dévalorisation de sa personne. Peu à peu, elle perdra confiance en elle.
La victime présentera des troubles psychiques tels que :
- Stress
- Anxiété
- Mauvaise humeur
- Honte
- Perte d’estime de soi
- Phoebie scolaire voire phoebie sociale
- Depression
Ces troubles psychiques mènent souvent vers des troubles physiques. Les troubles physiques sont parfois plus visibles que les psychiques, mais révèlent souvent l’existence de stress accru ou d’un mal-être pyschologique.
- Troubles du sommeil, voire absence de sommeil
- Nervosité ou manque d’énergie
- Vertige, fatigue intense
- Migraines
- Perte de mémoire
- Troubles alimentaires
- Mutilations corporelles
Le stress permanent peut également mener vers des troubles physiologiques tels que des douleurs articulaires, des troubles digestifs, des maladies chroniques, des maladies de la peau, des problèmes cardiaques ou des troubles gynécologiques.
Ces problèmes physiques chez un jeune peuvent donc révéler un mal-être psychique. Les parents ou l’école (personnel enseignant, PMS) doivent y être attentifs.
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Quels sont les jeunes à risque ?
Certains jeunes sont davantage touchés par le cyberharcèlement que d’autres. Selon des études, cela est lié notamment à :
- L’âge : les enfants d’un plus jeune âge, de moins de 12 ans, sont plus sensibles au cyberharcèlement que les enfants plus âgés, tout comme les filles qui retournent plus volontiers la violence contre elles-mêmes.
- L’origine : les jeunes d’origine étrangère ont plus de problèmes de santé liés au cyberharcèlement.
- La dépression : les jeunes d’un naturel dépressif courent plus de risques d’être cyberharcelés, ce qui ne fera qu’aggraver leur dépression.
- L’obésité : les jeunes qui souffrent d’obésité (surpoids) ont plus de probabilité d’être cyberharcelés. Ils ont aussi davantage de pensées suicidaires. Je supprimerais cela. Que sait-on des roux ? ce sont les heunes qui souffrent d’une différence quelconque qui sont les plus menacés (choix d’identité sexuelle, caractéristiques physique, dys-quelquechose, etc)
- Les jeunes déjàa victimes de harcèlement pas le passé
- Les jeunes dont les parents ont eux-même été harcelés (sans que ce soit une disposition génétique)
Quelles sont les formes de cyberharcèlement les plus graves pour la victime ?
Pour les jeunes, le cyberharcèlement via des images (photos ou vidéos) est plus grave que le cyberharcèlement s’appuyant uniquement sur du texte (par ex. des SMS). L’effet négatif est encore plus prononcé en cas de cyberharcèlement répété.
Et qu’en est-il des cyberharceleurs ?
Beaucoup de harceleurs sont des jeunes vulnérables qui ont du mal à se contrôler ou présentent des problèmes comportementaux.
Les cyberharceleurs sont souvent des jeunes en difficulté.
Beaucoup de ces jeunes ont une mauvaise relation avec leurs parents ou leurs enseignants et sont généralement eux-mêmes harcelés ou cyberharcelés. Les cyberharceleurs ont davantage de problèmes physiques et ont plus de pensées suicidaires. C’est pourquoi il est important que tant la victime que le harceleur soient aidés par leurs parents et par l’école.
Tant la victime que le harceleur doivent recevoir de l’aide. A la maison et à l’école.
Achtergrondinfo
Veel ouders denken dat cyberpesten niet zo erg is als gewoon pesten.